Kornit Digital, leader mondial des technologies d’impression numérique sur textile cultive la performance. Sa nouvelle Kornit Apollo s’apparente à une vraie révolution sur le marché de l’impression DTG de par sa capacité à imprimer 400 vêtements à l’heure de manière entièrement automatisée. À suivre aussi : sa solution KornitX qui accompagne le phénomène de relocalisation des productions dans l’industrie textile.
Questions-réponses avec Jérémy Lévy, responsable des ventes de Kornit Digital pour la France et le Benelux.
Kornit Digital expose sur le prochain salon ITMA. Quelles sont les nouveautés que vous allez présenter ?
Kornit Digital sera présent sur ITMA avec trois nouveautés majeures : la Kornit Apollo, nos nouvelles solutions de séchage et notre solution KornitX.
La Kornit Apollo incarne une vraie révolution sur le marché de l’impression DTG de par sa capacité à imprimer 400 vêtements à l’heure de manière entièrement automatisée, avec un seul opérateur. On parle ici du coût de production le plus bas du marché.
Nos produits Kornit Orion et Kornit Titan sont nos nouvelles solutions de séchage pour le marché de l’impression textile. Leur particularité est d’être à la fois efficaces et économes en énergie.
KornitX est notre solution de networking qui permet de faire le lien entre les producteurs Kornit agréés et les marques. Elle est stratégique car elle accompagne le phénomène de relocalisation des productions que l’on observe actuellement dans le domaine de l’industrie textile.
Justement, de quelle manière répondez-vous à cette évolution qui prend racine dans l’urgence climatique et la nécessité pour l’industrie textile de réduire ses impacts ?
Sur ce sujet, nos équipes KornitX sont sur le pied de guerre depuis déjà un certain temps, avec notamment le développement du Global Fulfillement Network de Kornit qui permet de mettre en relations les donneurs d’ordre avec notre réseau de producteurs agréés.
Le but de ce réseau est de capter les demandes et de les rediriger vers le producteur Kornit le plus proche du consommateur. Les avantages ? Rapidité de production, proximité, petite quantité, aucune gestion de stock, moins de transport.
La Kornit Apollo a justement été conçue pour répondre à ce besoin de nearshoring (par opposition à l’offshoring, le nearshoring consiste à délocaliser une activité économique dans un pays proche de sa zone de chalandise, ndlr) à l’échelle industrielle.
Quels marchés sont concernés par cette tendance ?
Les marques moyen, haut de gamme et le marché de la distribution sont concernés par cette tendance.
Nous travaillons d’ailleurs déjà avec plusieurs clients stratégiques sur ce sujet. De nombreuses enseignes et maques de mode comme Boohoo utilisent aujourd’hui des solutions Kornit.
RELOCALISATION ?
Une question de calcul
Dans son étude State of Fashion Technology Report 2022, le cabinet d’études McKinsey annonce que 71 % des entreprises de mode envisagent aujourd’hui d’accroître le nearshoring d’ici 2025, ce qui signifie qu’elles vont rapprocher leurs sites de production de leurs marchés de consommation.
Est-il toujours aussi rentable de faire fabriquer ses collections à l’autre bout de Terre ? Pas forcément. Les aléas des livraisons durant la pandémie, l’augmentation faramineuse des coûts du fret, la chasse aux destructions d’invendus et l’aspiration croissante à une consommation plus raisonnée semblent en effet avoir eu raison de nombreuses stratégies de délocalisation.
« Si le coût de la main-d’œuvre a longtemps servi de prétexte pour justifier la délocalisation, aujourd’hui, la volatilité des chaînes d’approvisionnement, la hausse des coûts du fret, les droits de douane, l’instabilité sociopolitique ressentie mais aussi d’autres facteurs, comme la multiplication des technologies d’automatisation qui diminuent le besoin d’effectifs, rendent la relocalisation pratique, rentable et, au bout du compte, plus sûre », analyse Chris Govier, le président de Kornit Digital pour la région EMEA pour qui le temps « il est temps de relocaliser l’industrie du textile et de l’habillement ».
Dans son étude State of Fashion Technology Report 2022, le cabinet d’études McKinsey identifie le phénomène et parle de nearshoring, par opposition à l’offshoring. En relocalisant une production dans une région plus proche, et plus contrôlable, le nearshoring est censé permettre des gains de productivité importants sans les aléas et les mauvaises surprises de l’offshoring. D’après McKinsey ,71 % des entreprises de mode envisagent aujourd’hui d’accroître le nearshoring d’ici 2025, ce qui signifie qu’elles rapprocheront leurs sites de production de leurs marchés de consommation.