Le chef-d’œuvre de Michel-Ange, dont l’original est au Vatican, fait étape dans la capitale des Gaules. Des reproductions grandeur nature des fresques du maître italien sont exposées, jusqu’au 21 août, dans l’enceinte du Palais de la Bourse de la ville de Lyon. Visite guidée.
« Le palais de la Bourse de Lyon est l’un des plus beaux endroits dans lequel nous avons exposé », s’extasie Alice Würtz, strategic project manager chez Fever, l’un des deux co-organisateurs de l’évènement. Difficile de lui donner tort. Edifié entre 1856 et 1860, classé monument historique depuis 1994, l’admirable édifice constitue un écrin idéal pour accueillir l’exposition itinérante La Chapelle Sixtine de Michel-Ange.
UNE EXPOSITION-ÉVÉNEMENT
Après avoir été présentée à Shanghai, Chicago, Berlin, Londres ou encore Madrid, l’exposition a donc posé ses cimaises à Lyon, le 6 juillet dernier. Il s’agit de la première ville française à l’accueillir. Aux manettes : la plateforme Fever, spécialisée dans le divertissement et les loisirs, qui s’est associée au producteur d’expositions américain Special Entertainment Events pour l’occasion. Initié par la société californienne il y a une vingtaine d’années, le concept de l’exposition La Chapelle Sixtine de Michel-Ange a été repris en mains par Fever il y a deux ans, pour permettre à l’évènement de rayonner à travers le monde.
L’exposition a été conçue pour permettre la découverte, au plus près et en taille réelle, de la beauté d’une des plus grandes réalisations artistiques de l’Histoire : les célèbres fresques du plafond de la chapelle Sixtine du Vatican, réalisées par Michel-Ange. De quoi toucher du doigt ou presque des chefs-d’œuvre intemporels, comme la Création d’Adam ou le Jugement dernier, d’une manière moderne et innovante.
A Lyon, l’exposition se tient dans l’immense salle de la Corbeille du Palais de la Bourse. L’entrée de la visite, qui conduit à un espace de 845m² et 25 m de haut paré des oeuvres du maître italien, impressionne incontestablement. Et si rien ne saurait remplacer un voyage à Rome, l’expérience immersive offerte reste bluffante.
UNE PROUESSE TECHNIQUE
Les œuvres ont été reproduites grâce à la technologie Silicone Edge Graphics (SEG) : une impression HD en sublimation textile, bordée d’un joint en silicone cousu pour faciliter intégration aisée dans le cadre d’exposition. Un concept parfaitement adapté pour une exposition de ce type, appelée à beaucoup voyager.
« Cette solution nous a permis d’agrandir les photos prises au Vatican, sans perdre en qualité dans les reproductions. L’objectif était de reproduire la touche du peintre de la manière la plus fidèle possible, à la fois dans ses coups de pinceau, mais aussi dans la lumière utilisée », explique Alice Würtz. La responsable insiste également sur l’apport technique de leurs associés de Special Entertainement Events qui, forts de leur expérience à travers le monde, ont monté l’exposition en seulement quelques jours à Lyon.
Alice Würtz conclut sur l’atout maître de l’exposition : « Quand on se rend dans la véritable chapelle Sixtine, le lieu est magique et chargé d’histoire, mais on en sort parfois frustré, du fait de la distance avec les œuvres. Avec notre exposition, il est possible de s’approcher au plus près, pour profiter de tous les détails. Nous proposons aussi une mise en contexte de chaque œuvre, via un QR code à scanner sur chaque panneau à côté des fresques. »
Depuis son lancement, l’exposition a déjà séduit des milliers de visiteurs à travers le monde. Et le succès devrait se poursuivre. Après Lyon, d’autres villes françaises sont pressenties pour accueillir l’événement.
Source des visuels : Bertrand Genevi, Fever.