{"id":11304,"date":"2019-04-23T15:12:55","date_gmt":"2019-04-23T13:12:55","guid":{"rendered":"https:\/\/lemag-ic.fr\/?p=11304"},"modified":"2019-05-07T17:42:01","modified_gmt":"2019-05-07T15:42:01","slug":"datas-impression-3d-chaussures","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/lemag-ic.fr\/en-ce-moment\/datas-impression-3d-chaussures\/","title":{"rendered":"Les datas et la 3D pour trouver chaussure \u00e0 son pied !"},"content":{"rendered":"
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C\u2019est une exp\u00e9rience qui pr\u00e9figure peut-\u00eatre le retail de demain. Du 22 f\u00e9vrier au 23 avril derniers, le fabricant de chaussures danois<\/a> Ecco<\/strong><\/span> a d\u00e9voil\u00e9, au Bon March\u00e9<\/strong>, une plateforme de personnalisation de chaussures sur le lieu de vente<\/strong><\/a> tr\u00e8s innovante, baptis\u00e9e \u00ab\u00a0Quant-U<\/strong>\u00a0\u00bb et d\u00e9velopp\u00e9e en collaboration avec Dassault Syst\u00e8mes<\/strong><\/span>. Mais il n\u2019est pas question ici de choisir la couleur de ses lacets ou de floquer ses baskets \u00e0 son nom. Avec Quant-U (pour Quantified You<\/em>), la personnalisation des chaussures entre dans une nouvelle dimension, celle des datas au service de l\u2019individualisation du produit.<\/p>\n Concr\u00e8tement, le consommateur se rend en magasin o\u00f9 il est soumis \u00e0 un exercice de mesures en marche sur un tapis roulant (pendant 30 secondes) qui sert \u00e0 recueillir un grand nombre de donn\u00e9es relatives aux caract\u00e9ristiques physiques du client. Apr\u00e8s le test d\u2019effort, les donn\u00e9es, anonymis\u00e9es, sont h\u00e9berg\u00e9es, process\u00e9es et optimis\u00e9es pour l\u2019impression 3D gr\u00e2ce \u00e0 la plateforme 3DExperience<\/a><\/strong><\/span> de Dassault Syst\u00e8mes et son logiciel Catia. Les donn\u00e9es sont ensuite renvoy\u00e9es en magasin pour l\u2019impression 3D d\u2019une semelle intercalaire qui r\u00e9pond parfaitement aux besoins de confort et de performance individuelle du client.<\/p>\n \u00a0<\/strong>\u00a9 Dassault Syst\u00e8mes<\/p>\n Les semelles sont donc imprim\u00e9es en live<\/em>, dans le point de vente, sur une machine 3D du constructeur allemand<\/a> German RepRap<\/strong><\/span>, \u00e0 partir d\u2019une silicone sp\u00e9cialement d\u00e9velopp\u00e9e par l\u2019industriel am\u00e9ricain<\/a> Dow Chemicals<\/strong><\/span>. \u00ab\u00a0La silicone poss\u00e8de des propri\u00e9t\u00e9s anti-bact\u00e9riennes et des caract\u00e9ristiques exceptionnelles de durabilit\u00e9 et de souplesse, tant sur le plan statique que dynamique<\/em>\u00a0\u00bb, explique Patrizio Carlucci, directeur de l\u2019Innovation Lab chez Ecco Shoes. Il faut une heure pour imprimer une semelle intercalaire, ensuite assembl\u00e9e \u00e0 la chaussure. \u00ab\u00a0Les semelles personnalis\u00e9es sont disponibles pour quasiment tous les mod\u00e8les propos\u00e9s par Ecco, \u00e0 un prix de 450 euros la paire en produit fini<\/em>\u00a0\u00bb, pr\u00e9cise Patrizio Carlucci.<\/p>\n L\u2019exp\u00e9rience, qui s\u2019est d\u00e9roul\u00e9e simultan\u00e9ment au Bon March\u00e9 \u00e0 Paris et au grand magasin Isetan de Tokyo, devait permettre \u00e0 Ecco de tester l\u2019efficacit\u00e9 d\u2019un tel dispositif dans une strat\u00e9gie de drive-to-store<\/em>. Le fabricant de chaussures danois, qui r\u00e9fl\u00e9chit \u00e0 d\u00e9ployer le concept dans ses magasins, voit m\u00eame plus loin, puisque le groupe travaille depuis un an \u00e0 la certification de Quant-U comme dispositif m\u00e9dical.<\/p>\n \u00a0\u00a9 Dassault Syst\u00e8mes[\/vc_column_text]\t\t<\/div>\r\n\t<\/div>\r\n<\/div><\/div>[\/vc_column][\/vc_row]<\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" [vc_row][vc_column][\/vc_column][\/vc_row]<\/p>\n","protected":false},"author":5,"featured_media":11305,"comment_status":"open","ping_status":"open","sticky":false,"template":"","format":"standard","meta":[],"categories":[131,151],"tags":[208],"acf":[],"yoast_head":"\nLA PERSONNALISATION <\/strong>AU SERVICE DU DRIVE-TO-STORE<\/strong><\/h3>\n