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    Le constructeur israélien lance son nouveau modèle : la Massivit 5000.

    Impression 3D : MASSIVIT voit encore plus grand

    De l’objet promotionnel géant au stand entièrement imprimé en 3D, la communication en volume gagne du terrain. Précurseur sur ce marché, le constructeur Massivit complète aujourd’hui sa gamme avec un modèle dédié à la production industrielle : la Massivit 5000. Une machine à deux têtes d’impression, qui permet de travailler avec deux matériaux différents en même temps, avec des résolutions différentes. Outre les marchés industriels, ce nouveau modèle s’adresse également aux acteurs du display, de la signalétique et de l’enseigne, ainsi que de la communication visuelle.

     

    Fondée en 2013, la société israélienne Massivit s’est très vite fait une place sur le marché de l’impression 3D, en investissant le segment du grand format avec une technologie unique : le Gel Dispensing Printing (GDP). Un procédé qui consiste à extruder un polymère photosensible sous forme de gel qui durcit ensuite instantanément sous l’effet d’une lumière UV, au fur et à mesure de l’impression. Une technologie qui, outre le volume des pièces imprimées, offre une vitesse de production impressionnante : près de 30 fois supérieure à tout ce qui existe sur le marché de l’impression 3D.

    Massivit, qui a déposé pas moins de 52 brevets depuis sa création, a donc très rapidement séduit industriels et professionnels des industries graphiques. En moins de huit ans, le constructeur a installé ses modèles 1500, 1800 et 1800 Pro dans 40 pays du monde. Aujourd’hui, le fabricant ajoute une quatrième machine à sa gamme : la Massivit 5000. Toujours basé sur son procédé maison GDP, le nouveau modèle de la marque est équipé de deux têtes d’impression, qui permet aux utilisateurs d’imprimer deux pièces, à partir de deux matériaux différents, en même temps. Chaque tête peut également être configurée avec des résolutions différentes, donc des couches de matériau plus ou moins épaisses et des vitesses plus ou moins rapides, pour des impressions d’une taille maximum de 145 x 111 x 180 cm.

     

     

     

    Des impressions 3D haute définition

    En effet, pour sa Massivit 5000, le constructeur israélien a développé deux nouveaux modes d’impression : le « fast mode » qui imprime de plus grosses épaisseurs est utilisé pour pousser au maximum les capacités de production de la machine (300 mm/seconde), tandis que le « HD mode » est recommandé pour des pièces de haute performance qui requièrent une précision et une finesse dimensionnelle stratégique. Trois caméras pointées sur les deux têtes d’impression permettent de suivre le travail en direct et de surveiller l’état des têtes, tandis que le software permet de modifier les paramètres (épaisseur des couches, résolution des pièces) en temps réel, optimisant la vitesse et la qualité de l’impression au moment voulu. L’arrivée de la Massivit 5000 s’accompagne du lancement d’un nouveau gel d’impression – le Dimengel 110 – spécifiquement développé pour faciliter les impressions 3D en haute définition et pour offrir un rendu d’une très grande fidélité par rapport au design CAD.

    Si le constructeur israélien cible prioritairement les industries automobile, ferroviaire et marine, Massivit compte également approcher, avec ce nouveau modèle, ses marchés historiques du display, de l’enseigne et de la signalétique, de la communication visuelle et évènementielle, de la scénographie et de la muséographie.

     

     

    Toutes photos © Massivit 3D
    Photo de Une : ©Métropole 

    Journaliste spécialisé dans le domaine des industries graphiques, Florent Zucca est rédacteur en chef du magazine IC LE MAG / Industries Créatives, où il analyse les opérations de personnalisation menées par les marques en matière de retail, de packaging, de décoration et de communication. Diplômé de l’ISCPA Lyon (Institut Supérieur de la Communication, de la Presse et de l’Audiovisuel), il a auparavant travaillé, pendant près de dix ans, dans la presse économique.