Avec dix canaux de couleurs configurables, la Kudu de SWISSQPRINT veut libérer la création
Quelques mois seulement après le lancement de sa quatrième génération de machines, swissQprint innove de nouveau avec l’annonce d’un nouveau modèle : la Kudu. Cette imprimante haut de gamme, disponible en 3,2 x 2 mètres, multiplie les options pour permettre aux imprimeurs de gagner en réactivité, agilité et performances. Côté créativité, elle coche également toutes les cases, avec pas moins de dix canaux de couleurs configurables disponibles.
Avec une résolution pouvant aller jusqu’à 1350 dpi, la Nyala 4 de swissQprint, lancée il y a seulement quelques mois, redéfinissait déjà l’impression haut de gamme. Dévoilée sur le salon européen Fespa à Berlin début juin, le nouveau modèle Kudu repousse les limites.
Imprimante haut de gamme, disponible en 3,2 x 2 mètres, la Kudu multiplie en effet les options pour permettre aux imprimeurs de gagner en réactivité, agilité et performances. Côté créativité, elle coche toutes les cases, avec pas moins de dix canaux de couleurs disponibles.
Une configuration CMJN + 6 couleurs
Comme sur chaque modèle d’imprimantes swissQprint – Nyala, Impala et Oryx – les canaux d’encre de la Kudu sont configurables librement. La différence se fait sur le nombre de couleurs disponibles. En complément des couleurs CMJN, l’imprimeur équipé d’une Kudu disposera en effet de six autres canaux pouvant être complétés au fil de ses besoins : couleurs light, couleurs fluorescentes, orange, blanc, vernis ou primaire. « Grâce à ses trois rangées de têtes d’impression et des fonctionnalités axées sur la performance, Kudu imprime jusqu’à 300 mètres carrés par heure » indique le communiqué. La résolution d’impression annoncée est de 1350 dpi.
Une base solide pour une précision extrême
De conception suisse, comme les modèles précédents, la Kudu repose sur un châssis massif entièrement repensé qui, associé aux têtes d’impression et aux moteurs linéaires de la machine, permet de garantir un positionnement extrêmement précis des gouttes d’encre.
La Kudu est également équipée du système d’aspiration Tip Switch subdivisé en 260 canaux (contre 256 pour les autres modèles de la gamme) offrant à l’opérateur un contrôle simple de l’aspiration, d’une simple pression du doigt. Grâce à ce système, l’opérateur maîtrise parfaitement l’adhérence des supports. Il peut également diviser la table en deux, avec une zone avant et une zone arrière. En mode tandem, la table d’impression peut alors être alimentée en supports aussi bien par l’avant que par l’arrière. Pendant que l’impression se fait d’un côté, l’opérateur recharge de l’autre, pour un gain de productivité évident. Pour les travaux traditionnels qui ne nécessitent qu’une impression à l’avant, la zone d’aspiration arrière peut être exclue, si bien qu’il n’y a plus besoin de masquage.
Une nouvelle version du logiciel d’édition Lory, développé en interne, permet enfin à l’imprimeur de rester agile à toutes les étapes de l’impression, lui permettant notamment d’effectuer de nouveaux réglages sans devoir repasser par le RIP. Le contrôle s’effectue à tout moment.
Un modèle hybride, avec l’option simple rouleau ou double rouleau
Médias transparents, bâches, maille, la Kudu imprime pratiquement tous types de matières souples, jusqu’à 180 kg. Grâce à sa solution de séchage LED, elle peut également prendre en charge les supports sensibles à la chaleur.
Grâce à son option double rouleau, l’imprimante peut également gérer simultanément deux laizes jusqu’à 60 pouces. Une option qui permet de doubler la productivité, que vous deviez produire deux motifs identiques ou différents.
Source des visuels : Bertrand GENEVI.
TROIS QUESTIONS À… Alain GREINER, président de swissQprint France
Quelles sont les différences majeures entre la Kudu et la Nyala ?
La place occupée au sol est peu ou prou identique entre les deux solutions. Mais le châssis diffère considérablement, pour pouvoir accueillir un moteur linéaire haute vitesse, dont le chariot d’impression pèse 150 kg. Il se déplace avec fluidité et s’arrête net à chaque extrémité de la machine, sans ralentissement, pour redémarrer aussi sec. Ce moteur, couplé à un dixième canal d’encrage et à une tête de plus sur chaque canal, permet de multiplier la vitesse de production par trois entre une Kudu et une Nyala. Le tout en totale sécurité, grâce à un carénage complet installé sur notre dernier modèle. Ce verrouillage d’accès est important, notamment dans l’industrie, un marché que nous attaquons avec la Kudu.
En quoi la Kudu fait date chez swissQprint ?
Ce modèle inaugure une nouvelle façon d’appréhender la conception des produits au sein de la marque. La Kudu possède en effet un châssis modulaire, une caractéristique qui lui donne toute latitude pour évoluer dans les mois qui viennent. Historiquement, swissQprint offrait une certaine flexibilité sur ses imprimantes, notamment avec des possibilités d’upgrade. Mais avec la Kudu, cela va plus loin, car même le format de la machine n’est pas définitif. Cela laisse la porte ouverte pour nous adapter, si besoin, à l’évolution du marché et aux futures attentes de nos clients.
Vous fêtez cette année les 10 ans de swissQprint France. Quel regard portez-vous sur l’évolution de votre structure ?
Nous avons fondé l’entreprise en 2012, en compagnie de Rodolphe Lecoq, avec le désir d’accompagner au plus près chaque projet d’investissement, des prémices au service après-vente. Dix ans plus tard, forts d’une équipe qui compte désormais 16 personnes et d’un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros, l’objectif est toujours le même. Notre valeur ajoutée tient dans la proximité de notre service client et dans la compréhension de l’évolution du secteur. Nos solutions techniques sont adaptées aux besoins spécifiques de chacun, et ce pour les 300 imprimantes swissQprint que nous avons installées en France. Les deux premières Kudu vendues dans le monde seront livrées par nos soins d’ici la fin de l’année. C’est une belle façon de fêter nos 10 ans !
Propos recueillis par Bertrand GENEVI.