Le groupe Granjeman vise une croissance durable
Grâce à ses entités Multiplast, Sepelco et Europlast, le groupe de Stains (93) couvre tous les besoins en aménagement tertiaire et communication sur le lieu de vente. Avec un plan d’investissements de 1,8 million d’euros pour la période 2019/2022, le groupe Granjeman se donne les moyens de rester compétitif. L’entreprise dirigée par Jérôme Bénilan, qui vise la certification ISO 9001, bénéficie également cette année d’une enveloppe de 650 000 euros du plan France Relance.
Installé sur quelque 5000 m2 aux portes de Paris, le groupe Granjeman regroupe depuis 2017 sur son site de Stains (93) ses trois entités : Multiplast, Sepelco et Europlast. Impression grand format, décors évènementiels, signalétique et enseigne, vitrophanie et décors muraux, menuiserie plastique, mobilier et accessoires PLV, solutions lumineuses, impression 3D grand format : le groupe couvre aujourd’hui tous les besoins en aménagement et communication tertiaire et retail. « L’objectif était de constituer un outil industriel mutualisé. Nous avons développé des synergies fortes, mais chaque entité garde sa spécificité et ses métiers », explique son Pdg, Jérôme Bénilan.
Aménageur tertiaire en signalétique et décors, le bureau d’études Sepelco travaille sur appels d’offres pour des clients finaux très grands comptes ou des acteurs du space planning. « Nous réalisons entre 20 et 40 bâtiments par an, à 90 % en Ile-de-France, sur des plateaux de 5000 à 10 000 m2 en moyenne », précise Jérôme Bénilan. Le plasturgiste Europlast, lui, réalise des projets évènementiels et muséographique, notamment pour les plateformes qui s’occupent de l’aménagement de points de vente (comme Altavia, Gutenberg ou Ozalyd par exemple). Enfin, Multiplast est un prestataire d’impression numérique grand format, qui travaille beaucoup pour l’évènementiel. « Nous avons réalisé l’impression des décors de nombreux défilés de haute couture », révèle Jérôme Bénilan.
DÉVELOPPEMENT DE LA 3D GRAND FORMAT
Peu impacté par la crise actuelle des approvisionnements, grâce à son stock de 400 000 euros de matériaux, le groupe Granjeman (76 personnes) retrouve, depuis le mois de juin, des niveaux de croissance proches de 2019, année où l’entreprise a atteint les 9 millions d’euros de chiffre d’affaires. Une croissance qui est aussi le fruit d’une politique d’investissements soutenue. Entre 2019 et 2022, le groupe de Stains aura consacré 1,8 million d’euros à l’achat de nouvelles machines, la création d’une filière de montage, l’extension d’une mezzanine dans l’atelier et au recrutement de dix personnes sur les deux derniers exercices (chargés d’affaires, infographistes, opérateurs machines, agents de fabrication).
En ce qui concerne le matériel d’impression, le groupe Granjeman peut se targuer de posséder l’un des parcs les plus neufs d’Ile-de-France. Dans l’atelier : une Epson, une Canon Colorado, une EFI Vutek en cinq mètres de laize et trois machines swissQprint flambant neuves (deux tables à plat Nyala 3 et une imprimante roll-to-roll Karibu). À l’autre bout du bâtiment, on retrouve également deux récentes tables de découpe du constructeur SEI Laser, présent ce jour-là chez son client. « Ces machines hybrides découpent aussi bien les matériaux organiques que les métaux fins. Ce sont des outils complémentaires de production, pour de l’ennoblissement de PLV », explique Jérôme Bénilan. Enfin, dernier investissement en date, l’acquisition de deux machines d’impression 3D grand format : une Massivit 1800 (gel extrudé et polymérisé) et une Builder Extreme 2000 Pro (dépôt de fil fondu).
SOUTIEN À L’INSERTION PROFESSIONNELLE
Mais l’entreprise de Stains ne s’arrête pas là. Bénéficiaire d’une enveloppe de 650 000 euros du plan France Relance, le groupe Granjeman poursuit ses investissements : renouvellement de son EFI Vutek, nouvelle table de découpe Zünd et arrivée d’une fraiseuse 5 axes de la marque Biesse, pour accompagner le développement de la 3D grand format, sont au programme. Face à tous ces développements, Jérôme Bénilan – qui vise une certification ISO 9001 en 2022 afin de matérialiser la démarche RSE du groupe – mise aussi sur la formation et l’insertion professionnelle pour trouver les futures compétences du groupe, en soutenant la création, à deux pas de l’entreprise, de l’école de production Iron Academy, dédiée aux métiers de la métallurgie. Une école – dont il est vice-président – qui a accueilli sa première rentrée au mois de septembre, avec neuf élèves.