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    La Ville, ce nouvel espace sensible

    Sollicités par des entreprises, les artistes trouvent aujourd’hui de nouveaux terrains d’expression, dans la Ville. De plus en plus courantes, ces actions permettent aux commanditaires de communiquer de manière différente, mais également d’apporter l’art et la culture au plus grand nombre.

     

     

    À Paris, une page se tourne… sans se tourner. JCDecaux démonte ses colonnes Morris pour les remplacer par de nouvelles colonnes au style quasi identique, mais plus modernes. Le temps de la transition, l’afficheur a décidé d’accompagner ce changement en renouant avec la tradition des grands affichistes du XXe siècle. Dans le cadre d’une collaboration avec la prestigieuse école des Beaux-Arts de Paris, il a proposé aux étudiants qui le souhaitaient de concevoir une œuvre sur le thème de « Paris et les Parisiens » destinée à être affichée sur ses colonnes Morris.

    Le concours a eu lieu cet été et les premières affiches installées cette semaine. Quatre réalisations ont été retenue. Elles sont signées Juliette Green, Nastassia Kotava, Domitille Siergé et Gabrielle Simonpietri. Éditées en 50 exemplaires chacune, elles donnent vie, depuis mardi dernier, à une grande exposition urbaine répartie dans tout Paris, sur près de 70 colonnes.

     

     

    Pour Jean de Loisy, le directeur des Beaux-Arts, cette collaboration relève de l’évidence.  « Je suis heureux que les jeunes créateurs soient présents dans le paysage urbain de la capitale, accueillis sur les colonnes Morris qui depuis 1868 font partie du patrimoine visuel de Paris ».

    Pour JCDecaux, cette initiative s’inscrit dans la continuité de l’engagement historique du groupe en faveur de l’embellissement de la Ville et de sa politique de soutien à la culture et aux artistes. Peintures, photos, oeuvres graphiques… Aux quatre coins du monde, sous différentes formes, JCDecaux affiche aujourd’hui régulièrement des oeuvres d’art, donnant à la communication extérieure une dimension supplémentaire.

     

     

    UNE ÉVIDENCE

     

    Une évidence pour le grand afficheur que partagent d’autres grands acteurs de la Ville. Chez les spécialistes de la scénographie urbaine notamment, les initiatives ne manquent pas pour que l’art fasse davantage partie de notre quotidien.

    La semaine dernière, en plein quartier de l’Etoile, l’artiste espagnol Belin a ainsi réalisé une œuvre incroyable, en peignant, pendant huit jours, une immense toile de 120 mètres carrés. Une performance live qui restera visible pendant plusieurs semaines, et qui a été rendue possible grâce à l’agence BB+, au savoir-faire de la société Terres Rouges et à la volonté du groupe Guibor, un acteur important du secteur de l’immobilier, très présent dans le domaine de l’art en France. Pour Dominique Romano, son Pdg, il est en effet « primordial de rendre l’art et la culture accessibles au plus grand nombre tout en créant une émotion partagée dans la ville. » `

     

     

     

    Autre réalisation, visible sur les quais de Seine, au pied du pont des Invalides, celle de la société Athem, qui du 4 juillet au 15 septembre 2019, a proposé une installation cinématographique unique pour accompagner l’ouverture du nouveau centre d’art urbain flottant FluctuART. L’œuvre, conçue par l’artiste américaine Swoon était un montage inédit réalisé à partir d’images de son exposition « Time Capsule », visible à FluctuART.

     

     

     

     

    UNE COMMUNICATION ARTISTIQUE

     

     

    Dans le cadre de sa Biennale d’Art Contemporain qui a ouvert ses portes le 18 septembre dernier, Lyon s’ouvre également aux artistes, avec une communication hors les murs extrêmement riche. « C’est dans l’esprit de la Biennale depuis ses origines. Toutes nos opérations de communication sont pensées conjointement avec les commissaires de l’événement, et les artistes », explique Hélène Juillet, la directrice de la communication de la Biennale.

     

     

     

     

    En tant que partenaire de la Biennale d’Art Contemporain, l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry accueille ainsi dans ses terminaux un écho de l’œuvre d’Abraham Poincheval, Marche sur les nuages. Pour la Biennale, l’artiste habitué des performances, a décidé d’arpenter la canopée des nuages. Il en a fait un film de 15 minutes dans lequel on le voit marcher en plein ciel, dans un territoire dépourvu de frontières, composé d’eau et de poussières célestes. Des images époustouflantes que l’on retrouve sur les grandes vitres de l’aéroport, comme une belle invitation au voyage. Le film, lui, est diffusé sur grand écran, dans les usines Fagor, nouveau lieu d’exposition de la Biennale.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

    Cécile Jarry est journaliste, rédactrice en chef d'IC Le Mag, le magazine des industries graphiques et créatives édité par Infopro Digital Trade Shows.