Le spécialiste français du marquage technique et de la signalétique a posé 200 mètres de visuels sur la palissade-vitrine du Musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris. Une scénographie haute en couleurs pour célébrer la nouvelle exposition événement Bollywood superstars.
Depuis 2021, Oxysign réalise les vitrophanies événementielles qui annoncent et accompagnent les plus grandes expositions du musée du Quai-Branly Jacques-Chirac à Paris. Un travail du décamètre au millimètre, exigeant un savoir-faire industriel du très grand format doublé d’une précision technique sans défaut.
Depuis le 26 septembre, l’édifice vibre aux sons des musiques de Bollywood. L’exposition Bollywood Superstars y retrace un siècle d’histoire du cinéma indien, depuis ses sources mythologiques et artistiques jusqu’au culte de ses acteurs et actrices, nouveaux dieux de l’écran.
Sur les grandes façades en verre du musée, une scénographie haute en couleurs a pris place. Imaginée par l’atelier de création graphique Polymago, elle a été installé par l’entreprise Oxysign, dont l’expertise en matière de muségraphie n’est plus à démontrer. En témoigne la signature récente de références majeures comme le site de la Tour Eiffel, le Centre Pompidou, le Mucem, l’Hôtel de la Marine ou encore Cosquer Méditerranée.
« Cette fois, notre défi était de restituer toute l’intensité des fresques créées par l’agence Polymago, très expressives et colorées comme le veut l’esthétique Bollywood, sans perdre la transparence du vitrage qui permet de voir les visuels de part et d’autre de la palissade. » explique Sébastien Trautmann, le président d’Oxysign.
La solution a requis l’usage d’un vinyle optiquement transparent de chez 3M, le Scotchcal 8150, sans plastification. Quadrichromie, blanc de soutien, noir de blocage, blanc à nouveau puis quadrichromie : cinq passages en impression recto-verso ont été nécessaires pour sublimer les visuels.
« Nos réalisations signalétiques pour ces espaces muséaux et monumentaux accompagnent ainsi plus de 12 millions de visiteurs par an », précise Sébastien Trautmann.