« LU : un siècle d’innovations » : 100 ans de com passés au crible
Si vous avez envie de connaître l’histoire qui se cache derrière votre Petit Beurre ou votre Petit Écolier, direction Nantes ! Une expo inédite consacrée à l’histoire de la marque LU, vous y attend. «Pour susciter la gourmandise, rien de tel que de séduire l’œil »… disait Louis Lefèvre-Utile. L’exposition LU, un siècle d’innovation (1846-1957) met en valeur l’avant-gardisme de ce qui a été l’un des fleurons de l’industrie nantaise, aujourd’hui propriété du groupe américain Mondelēz International.
Le musée d’histoire du château des Ducs de Bretagne, à Nantes, possède la plus grande collection d’objets LU en France : plus de 1 500 objets et de nombreux originaux sur l’histoire de l’entreprise. Un fond remarquable constitué grâce aux dons successifs de la famille Lefèvre-Utile, mais aussi par l’acquisition récente de nouveaux objets, lors de la vente aux enchères d’une collection particulière en 2018 à Paris.
« SÉDUIRE L’OEIL » : DU DESSIN DES BISCUITS À LEUR EMBALLAGE
Tout le monde connaît le Petit-Beurre ou a déjà dévoré un Petit Écolier, biscuits phares de la marque Lefèvre-Utile (LU)… Derrière ces succès : l’ambition d’une famille, les Lefèvre-Utile, tournée vers la modernité et la création et dont l’histoire a débuté à Nantes. Fort de l’adage de Louis Lefèvre-Utile « Pour susciter la gourmandise, rien de tel que de séduire l’œil », l’exposition LU, un siècle d’innovation (1846-1957) met ainsi en valeur l’avant-gardisme de ce qui a été l’un des fleurons de l’industrie nantaise.
L’exposition s’attache ainsi à montrer combien la créativité et l’innovation ont caractérisé cette marque, de sa fondation en 1846 jusqu’en 1957, année de la création du fameux logo LU par le designer Raymond Loewy. Le dessin des biscuits, leur emballage – à la naissance du packaging – et leur diffusion, sans omettre la publicité, qui a fait appel aux plus grands artistes de l’époque dont Alfons Mucha et Firmin Bouisset. Tous ces thèmes sont illustrés par des objets, des dessins, des peintures pour la plupart inconnus du public.
UNE HISTOIRE DE FEMMES À TRAVERS L’ÉPOPÉE LU
Aux côtés des cartels de certains objets, des textes complémentaires permettent d’aborder la division sexuée du travail et son évolution, ou encore l’utilisation de l’image féminine dans la publicité : l’occasion d’aborder en pointillés une histoire de femmes à travers l’épopée LU.
À voir absolument.