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    Contre-tendance : « JOMO pop-up » ou comment muscler son expérience-client sans techno

    Après la mode FOMO – Fear of Missing Out – ou la peur de manquer une notification sur son smarphone, la contre-tendance JOMO – Joy of Missing Out – s’est installée. Décryptage par notre correspondante Viviana Venneri qui couvre pour nous, depuis New York, toutes les nouvelles tendances retail et notamment le Retail’s Big Show.

    JOMO ou Joy of Missing Out est le plaisir de prendre le temps, sans aucune activation digitale. Ce que l’on appelle les « plaisirs analogiques » ont en effet fait leur grand retour dans les boutiques, aux quatre coins du monde. Disquaires vintage en magasin, librairies, plaisirs gastronomiques : chaque marque crée une ambiance chaleureuse et déconnectée dans le but de nous faire vivre une expérience plutôt que d’accumuler des produits. Une activation « slow » autour de la notion de plaisir et de temps retrouvé.

    En mai dernier, Zara, a ainsi ouvert un pop-up bagel à Athènes, dans l’emblématique Piræus Tower. À la carte : dégustation de spécialités locales, dans un décor en bleu et blanc. Pour une rencontre inédite et plutôt inattendue avec la marque de prêt-à-porter du groupe Inditex.

    Dans un autre style, la griffe Miu Miu a, quant à elle, déployé une activation dans plusieurs grandes villes du monde – New York, Londres, Milan, Tokyo, Séoul, Shanghai, Hong Kong et Paris – avec pour thème : un livre, une glace ! Son credo : le plaisir de la lecture associé à celui de la gourmandise.

    Des livres pour nourrir son univers de marque : la tendance fait fureur depuis le début de l’année. À Paris, Le Bon Marché Rive Gauche, Courrèges ou encore Yves Saint Laurent ont surfé sur la vague tout ce printemps. Citons aussi la belle initiative de la marque de cosmétiques responsables Lush et de The Poetry Pharmacy, qui après une expérience pop-up réussie à Londres, ont décidé d’unir leur destin dans un concept unique centré autour du bien être. Une belle façon de « prendre soin » de ses consommateurs en alliant le « cure » au « care ».  

    Crédit photo : Miu-Miu