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    Les nouveaux pouvoirs de l’étiquette

    Ennoblies, connectées, inviolables ou même holographiques : des cosmétiques au secteur viticole, les étiquettes se déclinent à l’infini ! Si les techniques traditionnelles conservent encore aujourd’hui une très large majorité du marché de l’impression d’étiquettes, on observe depuis une décennie une forte progression des technologies d’impression numérique, qui conquièrent des parts de marché de plus en plus importantes sur ce secteur. Tour d’horizon d’un marché florissant !

    Un marché en croissance

     

    Elles sont partout, des tableaux de bord des avions jusque sur les bouteilles de nos boissons préférées. Qu’elles identifient, informent, valorisent, sécurisent ou assurent la traçabilité d’un produit, les étiquettes sont indispensables au quotidien. Si elles doivent être un argument de vente, on leur demande désormais d’être également créatives, techniques, robustes, biodégradables… Les acteurs du marché ont ainsi dû redoubler d’ingéniosité afin de satisfaire les exigences des clients.

     

    Avant d’être adhésive, l’étiquette est imprimée à la feuille, découpée au massicot, puis collée sur le produit. Le pré-adhésivage arrive (des États-Unis) sur le marché français dans les années 1970, d’abord pour l’industrie et les cosmétiques, avant de s’étendre, dès les années 1980, à l’agro-alimentaire et la viticulture. Avant 2010, on ne trouve, en impression numérique, que des petits systèmes lents et couteux en consommation, ou des solutions industrielles (Indigo ou Xeikon), mais aucune machine intermédiaire. L’arrivée de nouvelles solutions, à partir de 2010, révolutionne le marché de l’impression d’étiquettes. La vente des petites machines explose et les imprimeurs s’équipent en numérique. Aujourd’hui, il existe des solutions pour tous les secteurs, tous les budgets et tout type de besoin.

     

    LA FRANCE, TROISIÈME MARCHÉ EUROPÉEN

    « Le marché de l’impression d’étiquettes, après une croissance à deux chiffres à ses débuts, s’est aujourd’hui stabilisé, avec une progression constante de 3 à 4 % par an depuis 2012. Il représente aujourd’hui, à l’échelle mondiale, 39 milliards de dollars », précise Pierre Forcade délégué général de l’Union nationale des Fabricants d’Étiquettes adhésives (UNFEA). Une tendance que l’on observe aussi en France, où le chiffre d’affaires cumulé des 400 fabricants d’étiquettes s’élève à 1,1 milliard d’euros contre 14 milliards à l’échelle européenne*. La France se classe ainsi au troisième rang des pays producteurs d’étiquettes en Europe, enregistrant une croissance similaire à celle du marché mondial. Aujourd’hui, sur les 400 fabricants français d’étiquettes, quelque 250 sont considérés comme des acteurs importants. Parmi ces derniers, environ 150 sont équipés de machines numériques. Le secteur emploie aujourd’hui près de 7 000 personnes en France, tous métiers confondus (100 000 en Europe).

    Une dynamique qui ne devrait pas faiblir, aux vues des contraintes de la réglementation, des enjeux croissants de traçabilité et des innovations technologiques sur ce segment de marché. Même si en 2020, crise sanitaire oblige, le marché de l’impression d’étiquettes a enregistré une baisse de 1,5 %. Une contraction qui cache des disparités, car si l’automobile, l’aéronautique ou le luxe ont été frappés de plein fouet par la crise, d’autres ont su tirer leur épingle du jeu, à l’instar des secteurs pharmaceutiques et de l’agroalimentaire.

     

    * Source : FINAT (association européenne de l’industrie des étiquettes autocollantes)

    © Ludovic-Charles-Alliance Etiquettes

     

     

    Une technologie aux avantages multiples

     

    Les technologies numériques représentent aujourd’hui plus de 10 % du marché de l’impression de l’étiquette. Dans ces 10 %, on distingue environ 75 % de toner et 25 % de jet d’encre hybride, pour 2000 presses numériques installées en Europe. Pour répondre à la hausse des demandes de petites et moyennes séries et faire face aux délais toujours plus courts, de nombreux imprimeurs ont investi dans des presses numériques.

     

    Si les techniques conventionnelles règnent encore en maîtres sur ce secteur, elles ne sont pas toujours aussi rentables que le numérique aujourd’hui. Sur cet aspect, imprimeurs, fabricants et donneurs d’ordres sont unanimes : le numérique, en évitant les temps de calage, est bien plus rapide en termes d’exécution et économise de la main d’œuvre sans sacrifier la qualité d’impression. Cette technologie permet aussi d’être plus réactif, de réaliser de l’ennoblissement en ligne, de tirer de très courtes séries ou de jouer sur les données variables. Cet attrait pour le numérique, le constructeur HP, toujours précurseur, l’a anticipé très tôt, avec notamment la technologie Indigo, intégrée en 2004 suite au rachat de l’entreprise éponyme. « Cette technologie innovante propose de l’impression offset numérique où, grâce à un système de film faisant office de plaque, on grave et efface très rapidement selon les besoins, permettant ainsi d’imprimer autant de visuels différents sur une même série », explique Philippe Govart, directeur marketing Arts Graphiques chez HP France.

     

    DONNÉES VARIABLES ET SÉRIES LIMITÉES

    Basée à Eybens, en Isère, la société Azur Adhésifs est équipée d’une machine HP Indigo et du logiciel HP SmartStream Designer, avec le plug-in de gestion de données variables HP Mosaïc. « Grâce à la technologie HP Mosaïc, nous pouvons personnaliser à l’infini et réaliser une multitude d’étiquettes différentes sur un même tirage. Nous pouvons aussi incrémenter des numéros de séries, créer des étiquettes encore plus sécurisées avec des codes-barres ou des data matrix, explique Semi Abbes, responsable marketing de l’imprimeur. Cela nous permet également d’être plus réactifs sur les changements de données variables – la composition des produits par exemple – et d’adapter le packaging en fonction de la saisonnalité ».

    Client d’Azur Adhésifs, Kusmi Tea imprime en sérigraphie ses boîtes de thé en métal. Mais pour ses éditions limitées, la marque utilise des étiquettes imprimées en numérique, comme pour la nouvelle collection « Tsarevna », que le fabricant de thés souhaitait distinguer de ses gammes classiques. Pour cette série limitée, Azur Adhésifs et Kusmi Tea ont travaillé sur une impression numérique ennoblie par un marquage à chaud et un vernis de protection. En jouant sur des effets de textures et de prise de lumière, ce type d’étiquette permet d’événementialiser les produits, avec un rendu différenciant.

     

    © Kusmi Tea

    COMPLÉMENTARITÉ DES TECHNOLOGIES

    Héritée des solutions feuille, la gamme de presses AccurioLabel de Konica Minolta a bénéficié de cette technologie adaptée en mode continu. Intuitives à l’usage, ces machines d’entrée de apportent une réponse aux entreprises qui souhaitent se lancer dans le numérique mais qui n’ont pas encore les marchés suffisants pour un investissement plus important. Leur vitesse et leur productivité placent d’ailleurs ces machines parmi les plus vendues en 2019. Mais Konica Minolta (actionnaire à 42 % de MGI) propose également la machine JETvarnish 3D One, nouvelle solution d’ennoblissement qui permet l’ajout d’effets 3D tactiles aux travaux numériques, flexo ou offset, et qui peut être combinée aussi à un module de dorure en ligne.

    Le constructeur Epson quant à lui, s’est lancé sur ce marché 2010 et propose aujourd’hui sa très complète gamme SurePress, dont le nouveau modèle L6534VW, capable d’imprimer jusqu’à 50 mètres par minute, en technologies jet d’encre UV, avec vernis sélectif. Epson a fait le choix de la technologie jet d’encre, car elle ne « cuit » pas la matière – donc n’entraîne pas de déformation – et permet d’imprimer tous types de matières, fines comme épaisses.

    Attention cependant à ne pas opposer technologies traditionnelles et numériques, mais plutôt jouer sur leur complémentarité. « Au-delà du coût d’une machine conventionnelle, il faut en assurer sa maintenance, laver la machine entre chaque série, faire les clichés, sans compter le temps de préparation donc de main d’œuvre. Aussi, l’imprimeur n’a pas encore lancé l’impression qu’il a déjà dépensé de l’argent. C’est pourquoi, nos machines ont été conçues pour supprimer les coûts de mise en production des petites et moyennes séries, en offrant une excellente rentabilité jusqu’à 400 mètres linéaires », explique François Le Bas, directeur commercial Industrial Market chez Epson France. Mais passé ce seuil, l’offset reprend la main.

    En matière d’ennoblissement aussi, la complémentarité est une carte à jouer. Il est ainsi possible d’imprimer en numérique, puis d’effectuer une reprise de la bobine en sérigraphie pour réaliser des embellissements avec des beaux vernis, des dorures, des gaufrages ou du pelliculage… Investir sur l’impression numérique d’étiquettes se calcule donc en fonction du rapport du coût de mise en production et de la longueur des tirages.

     

     

    La voie de la mixité

     

    Convaincus que la diversification de leur parc machines contribuerait à la pérennité de leur activité, les imprimeurs, en complément de leurs machines traditionnelles, ont acquis des presses numériques. Aujourd’hui, la majorité dispose désormais d’ateliers hybrides, pour répondre à la diversité de leurs commandes.

     

    Cosmétiques, vins et spiritueux, pharmacie, agroalimentaire : tous ces secteurs se sont emparés du numérique, pour gagner en mixité en matière d’impression d’étiquettes. Une dynamique qui n’a pas échappé à LabelG2. En périphérie de Lyon, Fabrice Coste et Rodolphe Tavano ont complété, il y a huit ans, leur parc machines de trois solutions numériques Epson. Aujourd’hui, le numérique permet de répondre aux besoins des marques qui créent des gammes de plus en plus étendues, multi-produits, sur des petites quantités. « Nous travaillons pour un fabricant d’huiles essentielles, qui propose près de 100 références et une production en réassort constante. Pour ce type de client, le numérique est idéal. De plus, la taille réduite d’une étiquette d’huile essentielle se prête à cette technologie », explique Fabrice Coste. Pendant le confinement, LabelG2 a même imprimé près d’un million d’étiquettes sur quatre mois. Cette production a compensé le fort ralentissement du reste de l’activité pendant cette période, allant jusqu’à représenter 20 % du volume d’affaires de l’entreprise. D’autres secteurs, comme la micro-brasserie, ont également soutenu le marché de l’étiquette.

     

    COMBINAISON FLEXO-NUMÉRIQUE

    Brasseur de bière depuis 1997, le Ninkasi fabrique désormais sodas et spiritueux. L’entreprise lyonnaise, en plein déploiement national, compte aujourd’hui vingt points de vente. C’est au lancement de leur activité de distillerie, en 2017, qu’ils décident de collaborer avec LabelG2 pour l’impression des étiquettes de leur premier whisky. Ils impriment ainsi, en numérique, les étiquettes de leur premier single malt – le Track#1 – produit à 1000 cols. Une technologie qui leur a permis de personnaliser leurs bouteilles, de tirer des réassorts, des lancer de courtes séries d’éditions limitées ou encore d’ajouter la médaille d’or au Concours Général Agricole obtenue en 2020 sur les étiquettes du single malt Track#3.

    Olivier Orsucci, directeur artistique de l’enseigne, avoue avoir eu des réticences à utiliser l’impression numérique, par crainte de perdre en qualité, notamment sur le choix des couleurs. « Mais grâce à l’expertise de LabelG2, nous avons réussi à obtenir, en numérique, l’équivalent des Pantone que nous utilisons habituellement. Depuis, nous adaptons les techniques d’impression selon nos besoins », explique Olivier Orsucci. Pour les très grandes séries, comme pour ses bières classiques, le brasseur s’oriente vers la flexographie ou la sérigraphie, tandis que les étiquettes de whisky sont imprimées en numérique, puis repiquées pour numéroter chaque bouteille. « Cette valorisation permet d’assurer la traçabilité du produit, qui en fait sa singularité. Le rendu est extrêmement qualitatif, pour un budget plus compétitif que ce que le traditionnel pourrait proposer », estime le directeur artistique du Ninkasi.

     

    © Ninkasi

    Face à la demande croissante, le marché a ainsi vu apparaître de nouvelles machines hybrides. C’est le cas chez Konica Minolta, qui propose une nouvelle option d’impression flexographique pour ses presses AccurioLabel, afin d’élargir leur application, notamment avec la production en ligne du blanc et d’autres couleurs. Présentée comme une unité de surimpression, cette option permet aux imprimeurs d’étiquettes de diversifier leurs travaux numériques.

     

     

    Les nouvelles technologies et solutions

     

    Les départements R&D rivalisent d’ingéniosité pour améliorer et automatiser plus encore les machines afin de proposer des étiquettes encore plus performantes. Nous assistons aujourd’hui à une course au prix, à la rapidité, mais surtout à l’innovation.

     

    Avec leur capacité à contenir plus d’informations qu’un code-barres, les étiquettes RFID (Radio Frequency Identification) se développent largement depuis deux ans. Ces étiquettes nouvelle génération, composées d’une puce, contiennent des données et une antenne capable d’émettre et de recevoir un signal. Recommandées pour la logistique et la gestion des stocks, cette technologie permet de lire une étiquette sans la voir, mais donne aussi la possibilité de modifier et réécrire les données gravées sur celle-ci. « Aujourd’hui les fabricants sont sur le point de lancer l’impression d’encres conductrices, en numérique, sur étiquettes, pour alimenter une diode, une LED ou une puce RFID », explique Pierre Forcade, délégué général de l’UNFEA, qui travaille actuellement sur un projet de fabrication d’étiquette intelligente et complète avec l’Association française de l’Électronique imprimée (AFELIM).

     

    DES ENCRES QUI OUVRENT LE CHAMP DES POSSIBLES

    Autres nouveautés, chez HP : la presse HP Indigo V12 – dont la sortie, initialement prévue cette année, est repoussée à 2022 – qui gagnera en rapidité grâce à une révision totale de sa technologie, ainsi que le développement d’une encre métallisée qui, mélangée avec n’importe quelle teinte, permet de transformer tous les Pantone en teinte métallisée. De son côté, Epson a amélioré son encre luminescente (sur les SurePress), utilisée pour la traçabilité – qui peut être désormais posée en ligne en 50 mètres par minute. Chez Xerox, la presse Iridesse autorise l’ajout d’une cinquième et d’une sixième couleur toner. Cette technologie permet la pose, en ligne et à pleine vitesse, d’un vernis (toner or, argent ou transparent, utilisé façon vernis numérique pour de la sécurisation ou un effet vernis sélectif). Un toner qui peut être utilisé pour métalliser les teintes traditionnelles. « Notre objectif est de faire évoluer les machines en fonction des demandes des clients et de leur éviter l’achat d’une nouvelle presse s’ils souhaitent réaliser des vernis ou des dorures, explique Isabelle Savin, directrice marketing de Xerox France. Nos machines sont dédiées aux petits et moyens tirages, mais peuvent aussi réaliser de grandes séries jusqu’à 100 000 exemplaires ».

    © Azur Adhésifs

     

    DES ÉTIQUETTES EN RÉALITÉ AUGMENTÉE

    Azur Adhésifs, pour sa part, a réalisé des étiquettes en réalité augmentée, en collaboration avec le groupe ARgo (ex-SnapPress). Ainsi, en scannant le frontal grâce à un smartphone, on fait apparaître une recette, une vidéo, un hologramme, des fiches de traçabilité… L’occasion, pour les marques, de se différencier et d’attirer une nouvelle cible de consommateurs, mais aussi une opportunité de changer régulièrement leurs messages ou les informations qu’elles souhaitent communiquer. « Ce genre de technologie permet aux clients de fournir des informations complémentaires. Une valeur ajoutée indéniable qui a, selon moi un avenir intéressant », confie Semi Abbes, responsable marketing d’Azur Adhésifs. De son côté, le groupe Adesa propose, depuis près de deux ans maintenant module de gestion de données variables et une solution pour créer des étiquettes interactives grâce à la technologie NFC.

     

    © Azur Adhésifs

     

     

    Le web-to-print gagne du terrain

     

    La hausse significative de la demande a favorisé le développement de l’automatisation de la relation client via des plateformes web-to-print. Une tendance qui a trouvé toute sa légitimité lors du confinement.

     

    Le web-to-print permet de rester en contact permanent avec les clients qui souhaitent automatiser leurs commandes. Ces solutions d’impression en ligne « clé en main » constituent une offre de service complémentaire, qui permet de réguler la demande croissante du marché et de répartir le travail en fonction des spécificités des parcs machines de chacun.

    Acteur historique du marché de l’étiquette adhésive, Adesa a lancé, en octobre 2017, la plateforme de vente en ligne Smart Label. Si, depuis trois ans, la plateforme web-to-print du groupe gardois était ouverte aux professionnels et aux particuliers, Adesa a très récemment fait le choix de consacrer Smart Label exclusivement aux revendeurs. Ainsi, en janvier 2021, Smart Label dévoilera un site refait à neuf, avec de nouvelles fonctionnalités spécifiques aux professionnels, tandis que l’offre à destination des particuliers ne sera plus effective.

    Parmi les fonctionnalités déjà proposées par la plateforme, Adesa a lancé la toute première API d’impression d’étiquettes adhésives en marque blanche. Ainsi, les revendeurs peuvent intégrer à leur site internet un calculateur qui permet à leurs clients de calculer un prix, de commander et de suivre l’impression d’étiquettes personnalisées. « Si le fichier est envoyé avant 10h, les étiquettes peuvent être livrées dans l’après-midi ! Le web-to-print est un nouveau canal de vente qui permet de nous adresser aux clients qui souhaitent imprimer rapidement, en petite série, avec des finitions standardisées », confie Ludovic Martin, directeur marketing et e-commerce chez Adesa.

    © Samuel Duplaix

     

    RÉACTIVITÉ : LE MAÎTRE-MOT

    À peine plus au nord, dans le Vaucluse, l’imprimerie 5 Sept Étiquette (qui vient de rejoindre le groupe Alliance Étiquettes), a quant à elle investi le segment du web-to-print en 2018, avec le lancement de la plateforme Yetiq, dédiée aux étiquettes adhésives en bobine, également pour les professionnels. « Nous proposons une solution qui permet de commander, de façon simple et rapide, des étiquettes adhésives en rouleaux de qualité professionnelle, à tarifs compétitifs et dans des courts délais de production. Nos clients sont libres de créer ce qu’ils souhaitent, dans les limites techniques de nos machines », explique Cédric Caboche, directeur du pôle numérique chez Yetiq. Une réactivité essentielle, rendue possible grâce aux courts délais de traitement et à l’efficacité du processus de production, optimisé grâce aux flux de données numériques.

    UNFEA : une fédération active

    L’Union nationale des Fabricants d’Étiquettes adhésives (UNFEA) a été créée en 1970. Cette fédération regroupe aujourd’hui 177 adhérents, dont 102 fabricants d’étiquettes et 75 membres associés (fournisseurs). L’UNFEA a pour missions de rapprocher les acteurs de la filière, de former et de participer au développement et à la transmission des savoir-faire, d’informer les adhérents sur l’évolution de la filière (réglementations nationales et européennes) et enfin d’en assurer la promotion. En collaboration avec Citéo, l’UNFEA vient d’éditer un guide sur l’écoconception des étiquettes, qui compile les connaissances en la matière, de sa fabrication à son recyclage, sans omettre aucun sujet, notamment celui du traitement de la glassine (papier siliconé qui protège l’adhésif avant qu’il ne soit collée sur son support) – enjeu majeur du secteur – dont seul un très faible volume est aujourd’hui valorisé.

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    Journaliste diplômée de l’Institut de la Communication et des Médias (Grenoble) et de l’Université Jean Moulin (Lyon), Emmanuelle Hebert a exercé dans les secteurs de la presse et de la communication. Elle travaille depuis 2017, comme indépendante, en conseil éditorial et collabore depuis deux ans avec IC Le Mag.