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    L’automatisation, un potentiel encore inexploité dans l’étiquette

    Si les solutions d’automatisation gagnent peu à peu l’ensemble des ateliers d’impression d’étiquettes adhésives, une étape supplémentaire doit encore être franchie pour optimiser leur productivité.

    Rendue possible par l’avènement de l’impression numérique, la gestion d’un nombre croissant de fichiers et de tirages de plus en plus courts est devenue une problématique essentielle à adresser pour les imprimeurs d’étiquettes adhésives. « Quand un imprimeur investit pour la première fois dans une solution numérique, il multiplie jusqu’à dix son nombre de commandes habituelles. Pour y faire face avec efficacité, il devient nécessaire de faire appel à une solution d’automatisation », justifie Pascal Pernot, sales manager France chez Hybrid Software.

    UNE QUALITÉ CONSTANTE

    Dans la plupart des cas, automatiser un flux numérique revêt trois objectifs principaux. « L’automatisation permet de standardiser le niveau de qualité d’impression quel que soit l’opérateur impliqué, ce qui répond aux besoins de régularité des productions, explique Isabelle Manche, directrice générale France d’Esko. Les ateliers gagnent également en productivité, ce qui permet de libérer du temps pour assigner les équipes à des tâches à plus forte valeur ajoutée. Enfin, l’automatisation limite la gâche. » L’hybridation des solutions d’impression – numérique et conventionnelle – observée dans les ateliers se prête parfaitement à l’automatisation. « Elle permet une plus grande intégration du numérique dans un flux global, en complémentarité du conventionnel. Le responsable d’atelier lance les productions sur l’outil le plus efficient, qu’il soit numérique ou non. Cette polyvalence et cette souplesse sont devenues essentielles », estime François Le Bas d’Epson.

    MONTÉE EN COMPÉTENCES

    Ne reste plus qu’à trouver les compétences pour mettre en place ces solutions ultra-performantes. Et c’est là malheureusement que le bât blesse. « La solution que nous avons installée nous a fait progresser de manière très nette. Mais nous sommes loin de l’exploiter à 100 %. De nombreuses actions pourraient être mises en place pour aller plus loin et justifier l’investissement », témoigne ainsi un imprimeur. Dans cette équation, les fabricants de logiciels prennent volontiers leur part de responsabilité, avouant devoir accentuer l’accompagnement de leurs clients. Mais, plus important, les imprimeries d’étiquettes, en particulier les petites structures, confient aussi de leur côté manquer cruellement de collaborateurs rassemblant une double compétence informatique et métier, nécessaire à la bonne marche d’une solution d’automatisation. En cause : des formations scolaires peu adaptées et un manque d’attrait des jeunes pour le secteur de l’impression.

    Source du visuel : Groupe AVEK.

    Détenteur d’un MBA en Management stratégique (Université Laval, Canada) et d’une Maîtrise de gestion (Paris IX Dauphine), Bertrand Genevi possède dix ans d’expérience dans les médias (L’Express, 20 Minutes) et en agence de communication (Hopscotch).