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Vidéo-mapping : le MoMA s’expose sur la Fondation Louis Vuitton

Pour le décrochage de son exposition Être moderne : Le MoMA à Paris, la Fondation Louis Vuitton a créé l’événement dans l’événement, en projetant sur les belles voiles de verre de son bâtiment, une sélection des œuvres présentes entre ses murs.

 

À exposition exceptionnelle, décrochage exceptionnel. C’est sur ses belles voiles de verre dessinées par Frank Gehry que la Fondation Louis Vuitton a décidé de mettre en scène le décrochage de son exposition Être moderne : Le MoMA à Paris. Un moment de pure émotion imaginé par l’Atelier Athem sous la forme d’un vidéo-mapping inspiré et inspirant, réalisé à partir d’une sélection d’œuvres de l’exposition.

Organisée du 11 octobre au 5 mars 2018, Le MoMA à Paris nous proposait un voyage artistique transdisciplinaire en compagnie de 200 œuvres signées des plus grands noms de l’art moderne.  La sélection avait été faite par le directeur et le conservateur du MoMA parmi les peintures, sculptures, dessins, estampes, photographies, films, œuvres numériques, performances, objets d’architecture et de design qui composent les collections du musée.

 

Le vidéo-mapping conçu par l’Atelier Athem pour le décrochage leur a donné une nouvelle dimension. Dans le scénario imaginé par la direction artistique d’Athem en collaboration avec celle du musée, les œuvres se construisaient et se déconstruisaient sous nos yeux. Imaginez les belles lignes noires de Piet Mondrian prendre vie devant vous, les reflets dorés des toiles de Gustav Klimt miroiter dans le ciel nocturne de Paris… Magique !

 

Un nouveau point de vue plébiscité par les musées

Depuis son rapprochement avec la société Skertzo en 2015, Athem creuse son sillon dans le secteur du vidéo-mapping. Le Louvre, le Grand Palais, le Palais de Tokyo, l’Institut du Monde Arabe (IMA) ont récemment fait appel à lui pour leurs projets de projection.

En fin d’année, Athem nous invitait ainsi à une séance au pied de la façade avant de la grande Pyramide du Louvre pour célébrer l’ouverture du Louvre Abu Dhabi. On pouvait y voir des vues de l’extérieur et de l’intérieur du nouveau bâtiment ainsi que des images des principales œuvres de la collection du nouveau musée. Précédemment, nous étions au Grand Palais pour voir une vidéo réalisée à l’occasion de l’exposition Gauguin l’alchimiste, en hommage au travail du peintre. Une œuvre qui a servi d’avant-propos pour les visiteurs des nocturnes des mercredi, vendredi et samedi. Il y a quelques jours seulement, ce sont les magnifiques moucharabiehs de l’IMA qui se sont retrouvés sous les feux de la rampe, pour l’ouverture de l’exposition L’épopée du Canal de Suez : des Pharaons au XXe siècle.

 

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En coulisses : la solution Plug & Jam

« Plug & Jam », c’est le nom que l’Atelier Athem a donné à sa nouvelle entité dédiée au vidéo-mapping. Derrière cette expression se cache en fait une nouvelle vision du métier impulsée par ses deux dirigeants, Philippe Ligot et Olivier Girardot. 

Tout est parti du constat que le vidéo-mapping était un dispositif redoutablement efficace pour toucher le public, mais qu’il souffrait de quatre grandes faiblesses : la redondance des types de contenus, des contraintes logistiques et réglementaires considérables, un coût encore trop élevé et la difficulté de réaliser des budgets rapidement, du fait de toutes ces contraintes.

 Plug& Jam, la solution développée par Athem pour Louis Vuitton mais aussi tous les autres musées, entend pallier cette difficulté. La première étape a consisté à s’associer à un collectif d’artistes pour proposer des contenus singuliers et originaux. Ensuite, il a fallu s’attaquer au défi technique. Le rapprochement avec la société Skertzo, en 2015, avait déjà donné à l’atelier un sacré background, mais ce n’était pas suffisant. Un ‘ »lab » a été créé au sein des équipes pour plancher sur le sujet et très rapidement, le « Jamion » a vu le jour. Sous ce nom se cache en fait un camion de prod. high tech, décrit par Athem comme « un dispositif mobile breveté de projection lumineuse autonome, simple, ultra flexible, très économique, puissant et de très haute qualité ».

 

« Grâce au Jamion, nous sommes opérationnels en quelques minutes, quand avant, il nous fallait des heures. Toutes les procédures concernant les contraintes réglementaires ont été allégées puisque nous n’utilisons plus d’installation fixe. Nous sommes aussi plus respectueux de l’environnement grâce à une source d’énergie autonome. Au final, le Jamion nous a permis de réduire nos coûts techniques de production de 50 % », résume Philippe Ligot.

 

La flotte de « Jamions » d’Athem se monte aujourd’hui à deux véhicules pour un investissement de 700 000 euros. Un troisième est en cours de construction.

 

Avec son « Jamion », Athem est aujourd’hui en mesure de réaliser des vidéo-mapping dans des délais extrêmement compétitifs.

 

 

Cécile Jarry est journaliste, rédactrice en chef d'IC Le Mag, le magazine des industries graphiques et créatives édité par Infopro Digital Trade Shows.