Situés au cœur des centres-villes, les magasins Decathlon City se présentent comme des acteurs de la vie sportive de chaque quartier. Ils offrent l’opportunité, aux débutants comme aux sportifs confirmés, de rejoindre une communauté créée et animée par les clients et les collaborateurs. Pour pousser le concept encore un peu plus loin, la marque française a invité des artistes locaux à personnaliser les murs de ses enseignes. 

En cette année olympique, Decathlon s’active sur tous les fronts. Quelques semaines après avoir dévoilé en grande pompe une nouvelle identité visuelle et une signature internationale (« Ready to play ? ») à l’Accor Arena de Paris, la marque française rénove aussi ses magasins, avec des codes ancrés dans la tendance du moment. Il faut dire que Decathlon est entré dans une nouvelle dynamique depuis quelques années. Outre une présence renforcée au sein du sport professionnel (fourniture des ballons de football de la Ligue 1, conception de la raquette du tennisman Gaël Monfils, développement d’un vélo et sponsoring de l’équipe cycliste AG2R, etc.), l’enseigne est désormais louée pour ses produits techniques et innovants, bien loin de l’image un peu « cheap » qui lui collait à la peau.

A FOND LES FORMES

Pour habiller les murs de ses magasins Decathlon City, installés en coeur de ville, l’enseigne a fait le choix de collaborer avec des artistes locaux. Au programme : des couleurs vives, des graphismes décalés et un style unique. Dans le quartier des Batignolles, à Paris, c’est l’artiste Bilel Allem qui s’est exprimé sur les murs. Toujours dans la capitale, pour le magasin situé sur le Boulevard Saint-Germain, ce sont Alix d’Anselme et Julia Moroge, habitant à deux pas de l’enseigne, qui ont investi les lieux. Les boutiques en régions ne sont pas en reste, avec Akka Studio et Bart Lanzini à Lyon, et Grafakie à Lille.

L’entreprise parisienne Palm, spécialiste des fresques artistiques et des publicités peintes, accompagne Decathlon dans la mise en peinture de leurs magasins City à Paris. « L’idée était de faire appel à des artistes émergents, de moins de 30 ans, avec une identité graphique affirmée, explique Camille Le Tallec, directrice de Palm. En faisant cela, Decathlon soutient la scène artistique française, mais la marque offre également une décoration propre à chaque magasin et chaque quartier, qui influe sur l’expérience client. Les fresques participent à la déambulation des consommateurs, en les invitant à s’arrêter dans des zones spécifiques. » La sélection a été définie de manière tripartite, entre Decathlon, PALM et les artistes. « L’idée n’est pas de peindre l’ensemble du magasin, poursuit la responsable. Cela deviendrait trop agressif, donc il faut trouver un juste équilibre. » Avec l’afflux de touristes internationaux attendus cet été dans la capitale, nul doute que la notoriété des artistes devrait largement dépasser le cadre local.

• 

• 

• 

• 

• 

• 

Source des visuels : Palm / Decathlon.